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Comprendre le deuil ›
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Comprendre le deuil ›
- Vérités sur le deuil
- Comment le deuil se vit et se ressent
- Quelques difficultés associées au deuil
- Le deuil anticipé
- Des idées pour vivre avec une perte
- Les déclencheurs de deuil
- Combien de temps dure un deuil?
- L’impact d’une perte sur la famille et les autres
- Quand on commence à se sentir mieux
- Dates spéciales
- Rituels, funérailles et commémorations
- Me faut-il plus d’aide?
- Le deuil prolongé
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Le deuil anticipé
Il y a des deuils qui commencent avant un décès. C’est ce qu’on appelle le « deuil anticipé », et ça peut se produire lorsqu’un être cher :
- reçoit un diagnostic de maladie grave;
- décline en raison de sa fragilité ou de son âge avancé.
Plusieurs facteurs influent sur notre façon de ressentir ce genre de deuil. Les principaux sont notre relation avec la personne et la nature de sa maladie.
Ce que vous pourriez ressentir
Il y a beaucoup de façons différentes de traiter et d’exprimer un deuil anticipé. Le deuil que vous ressentez peut avoir plusieurs strates et évoluer à mesure que l’état de la personne change et lorsque la mort devient imminente.
Vous éprouverez peut-être certains des sentiments suivants :
- Vagues de tristesse
- Engourdissement ou dissociation
- Choc ou incrédulité
- Culpabilité ou honte
- Déni ou protestation
- Colère et rage
- Confusion
- Impuissance
- Perte de foi
- Somnolence
- Désorientation
Vos pensées et vos sentiments pourraient vous surprendre. Vos parents et amis pourraient réagir différemment de vous, ce qui donne parfois une impression d’isolement. Il peut être particulièrement difficile d’accepter le fait que la personne est sur le point de mourir, surtout si elle ne présente aucun symptôme ou si elle se sent bien en général.
L’approche de la perte
Il est impossible de se préparer pleinement à la mort d’un être cher, mais vous pouvez profiter au maximum du temps qu’il vous reste avec la personne. Demandez-lui comment elle aimerait passer du temps avec vous, par exemple :
- Raconter et se remémorer des souvenirs particuliers;
- Planifier une activité spéciale ou visiter un endroit qui a une signification particulière;
- Créer et enregistrer son histoire de vie;
- Tout autre projet commémoratif.
À la fin de la vie
Il n’est pas facile de parler de la fin de vie avec la personne mourante et avec la famille. Manifestez de la patience et de la compassion pour vous-même et pour les autres. Vous n’aurez probablement pas la possibilité de dire et de faire tout ce que vous souhaiteriez, mais sachez que ce qui compte le plus se ressent et se comprend, même si on ne l’exprime pas par des mots.
Souvent, les proches veulent être présents au moment du décès, mais cela n’est pas toujours possible. Vous trouverez peut-être utile de vous rappeler que l’importance de votre relation et la solidité de vos liens dépassent de beaucoup le moment du décès.
- Profitez au maximum du temps qu’il vous reste avec la personne mourante. C’est l’occasion d’échanger des souvenirs et de penser à des façons de leur rendre hommage;
- Essayez de trouver les meilleurs moments pour établir le contact et dire les choses essentielles. Si vous ne savez pas quand ou comment amorcer la conversation, demandez conseil à des professionnels de la santé;
- Si certaines traditions religieuses ou culturelles entourant le décès ont de l’importance pour les proches, parlez-en à l’avance à l’équipe de soins.
Vous aurez peut-être de la difficulté à vous considérer vous-même comme une priorité dans ces circonstances, mais il est important de maintenir votre santé émotionnelle et physique. Si vous êtes une personne aidante, nous vous suggérons le site Aide aux aidants.
Si vous vous sentez débordé·e, demandez de l’aide à votre famille et à vos amis, ou consultez une conseillère ou un conseiller possédant de l’expérience du deuil anticipatif.
Si la situation vous dépasse ou si vous avez l’impression que votre deuil s’éternise, adressez-vous à un professionnel de la santé ou à une personne de confiance, comme un médecin, un aumônier, une infirmière praticienne, un travailleur social ou une directrice d'école. Ces personnes de confiance seront peut-être en mesure de vous diriger vers des ressources et des programmes adaptés ou d'autres formes de soutien, comme des services en accompagnement du deuil ou des soins médicaux.
Les services d’accompagnement psychologique sont parfois couverts par les régimes d'assurance-maladie complémentaire ou les programmes d’aide aux employés. Prenez soin de vérifier si le fournisseur du service a de l’expérience en accompagnement du deuil. Si vous songez à vous en prendre à vous-même ou à autrui, rendez-vous au service des urgences le plus proche, appelez votre service d’écoute téléphonique ou, si vous êtes au Canada, composez ou textez le 9-8-8. Vous devez absolument chercher de l’aide.
Voir aussi :
- Me faut-il plus d’aide?
- MonDeuil.ca Module 8 - Où trouver de l’aide si j’en ai besoin?
Quand un proche est atteint d’une maladie grave ou qu’il est fragile ou âgé, notre deuil commence parfois longtemps avant le décès.
Souvent, le fait de savoir que la personne est âgée, qu’elle est malade depuis longtemps ou que sa mort est prévisible n’atténue pas l’intensité du deuil.
Voir aussi :
- MonDeuil.ca Module 1 - Le deuil face à une perte attendue
Vidéothèque
Ressources
Ce cahier d’activités fait réfléchir les enfants sur la maladie et ses effets sur la réalité de la personne qui en est atteinte.
Pour les parents et les prestataires de soins de santé, Moi et ma maladie s’avérera pratique pour explorer avec l’enfant les effets de sa maladie et de ses traitements.
Ce document traite du deuil anticipé lorsqu'un proche est malade et que l'on anticipe son décès.
Article sur le deuil anticipé en contexte d'AMM
Ce document traite du deuil anticipé lorsqu'un proche est malade et que l'on anticipe son décès.
Article sur le deuil anticipé en contexte d'AMM
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Pour les parents et les prestataires de soins de santé, Moi et ma maladie s’avérera pratique pour explorer avec l’enfant les effets de sa maladie et de ses traitements.
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